1.12.05

Yvan pu grand chose

Excusez-moi, je n’ai pas pu vous parler depuis hier. Maintenant nous sommes dans le comté de St-Antoine sur le Richelieu, plus précisément sur la rue "Le Brûler", à quelques maison de la "Pomme d’or".

Avant d’aller plus loin, je veux terminer ce que je disais hier. Nous ne sommes pas riches comme la famille de mon cousin, mais nous avons suffisamment d’argent de poche pour nous payer des tas de chose. Par exemple, je vais toutes les semaines au cinéma avec ma soeur. Nous allons à la Place Laurier où ça coûte seulement 75 cent plutôt que 3.75$ dans les autres cinémas. À ce prix, nous avons droit à deux films.
L’an dernier, j’ai pu m’acheter une paire de ski de fond, et avant cela une dactylo et un magnétophone à cassette. Dernièrement, j’ai aussi eut mes poids et altères.
Yvan en conclut donc que j’ai plus de chose que lui... Il oubli sa série de GI-Joe et de Big-Jim et leurs accessoires. Il a même le tank ! Je ne peux pas vous énumérer tous les accessoires qu’il a. Quand je joue avec lui chez notre grand-mère, il remplit un salon double au complet. Il a tellement de jouets que maintenant, il fait de l’argent avec. Imaginez-vous que sa mère et sa grand-mère lui rachètent ses jouets pour en faire cadeau à ses soeurs.

En tous cas, Yvan a toujours été comme ça, et ses parents l’on toujours encourager dans cette voie...
* * *
A ce propos, José me raconte souvent une anecdote qu’il n’a jamais écrite auparavant. Pré-ado, il souhaitait avoir des bonshommes comme les GI-Joe ou les Big-Jim, qui étaient, à ses yeux, de pures merveilles : tous leurs membres (sauf un, quand même ce sont des jouets !) étaient bien articulés. Le cou, les épaules, les coudes, les genoux, les pieds… tout se bougeait et se manipulait pour les mettre dans des positions d’un réalisme surprenant. Et leurs accessoires étaient illimités : jambière, veste, gants, bottes, etc. Ceux qui s’en souviennent, dans ce temps là ses personnages étaient de grande taille (comme les Barbies) ce qui permettaient une manipulation facile (imaginez-vous tout ce que ces pré-ados en poussée d'hormones pouvaient faire faire à une Barbie et un Big-Jim).
Cela dit, José n’a pas eut souvent la chance de jouer avec de tels bonshommes, sauf avec son cousin, mais il pria longtemps pour en avoir un jour en cadeau de Noël. Et sa mère (qui se déguisait souvent en père Noël en ce temps là) finit par répondre à sa demande. Imaginez-vous son plaisir quand il compris, avant même de le développer, simplement par la taille du cadeau, que sa mère avait exaucé ses prières. Ce moment magique est toujours dans sa mémoire : il a développé lentement son cadeau, savourant chaque seconde qui le rapprochait de la concrétisation d’un de ses plus grands rêves. Il s’attendait à une apothéose de joie, de remerciements… mais pas de pleures. Pourtant, c’est ce qu’il fit intérieurement en sortant le bonhomme de sa boîte.
C’était "L’Homme de six milliards". Vous connaissez : Steve Austin, l’homme bionique. Mais le jouet en question ne valait pas autant. Il avait beau ressembler à Lee Major malgré son œil de verre rouge qui clignotait quand on appuyait dans son dos, il n’arrivait pas à la cheville des Big-Jim (eux, leur bras droit frappait quand on leur appuyait dans le dos). L’homme bionique était aussi flexible et articulé qu’un zombie d’un vieux films d’horreur ou que le robot dans "Perdue dans l’espace". "Danger, danger, danger... Écraser, tuer, détruire..."
José c’est contenté de sourire pour ne pas pleurer et de remercier sa mère pour ne pas qu’elle pleure. Plus tard, il lui a expliquer comment il avait été déçu et elle lui a confirmé que c’était une question d’argent. Ils s’étaient compris.
Un jour José eu les moyens de s’acheter des GI-Joe, mais les figurines étaient maintenant toute petite et en plastic rigide, sans grand accessoire détachables… Il y renonça en se concentrant sur ses études collégiales.

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