30.11.05

… la gêne

C’est drôle, je n’ai pas beaucoup pensé à France dernièrement, mais je compte bien la revoir cet été, dans la piscine à Martine. J’espère que mes problèmes de seins seront finit : j’ai une poussée de malformation d’adolescence aux seins. L’an dernier, j’ai fait rire de moi en me déshabillant dans mes cours d’éducation physique. Je sais que beaucoup de jeunes passent par-là, mais moi je suis plus gros, ça paraît beaucoup plus. Je me suis acheter des poids et altères pour renforcer et raffermir mes muscles, sinon, en septembre, on m’opérera. Je souhaite que cela ne paraisse pas chez Martine. L’an passé, je réussissais à les cacher. Je portais une serviette sur moi pour me rendre sur le deck de la piscine hors-terre. J’attendais d’être seul, que personne ne me regarde ou je me dépêchais pour sauter le premier à l’eau avant même que les autres n’arrivent. Je passais pour quelqu’un qui adorait se baigner, ce qui n’était qu’une demi-vérité. D’autant plus que j’étais souvent le dernier sorti, quand les autres s’en allaient déjà ou étaient trop occupés à se sécher. J’attendais que mes seins change de forme, car l’eau froide aidant, il se raidissait, se durcissait et avait l’air de seins normaux. À la fin de l’été, j’avais découvert quand les pinçant un peu je pouvais les transformer. Hélas, il ne restait pas longtemps correct, j’avais juste le temps de sortir et de m’enrouler dans ma serviette. Je passais donc pour quelqu’un de très frileux, ce qui était totalement faux. J’enfilais vite mon chandail qui me protégeait suffisamment l’an dernier. Maintenant, le problème a empiré, mes seins paraissent malgré un chandail, je dois porté une veste de jogging par-dessus. Je commence à passer pour quelqu’un qui aime avoir chaud, ce qui est totalement faux aussi.

27.11.05

Fantasmes et…

8 juin 1979. C’est la fin de mon secondaire trois, ma dernière journée de classe. Je profite du temps que j’aie entre mon premier et mes deux derniers cours pour écrire ma vie.Je me rends compte à quel point j’ai fais beaucoup de création cette année en arts-plastiques. J’ai fais une série de dessin à la gouache, à l’encre de chine, à la craie de cire et au crayon feutre. J’ai même pris des photos de trois de mes oeuvres. J’ai fais aussi un vase en terre cuite que j’ai glacé pour le rendre brillant. J’ai aussi fais mon premier bas-relief en plâtre.
En imprimerie, j’ai conçu ma carte d’affaire et un livre à colorier comprenant quatre de mes dessins : Laurel et Hardy en moto, Lucky Luke sur Joli Jumper, une sorte de dragon auquel j’ai ajouté une deuxième tête et finalement un monstre, un gorille que j’ai créé moi-même, armé d’un poignard découpant le corps d’une femme que l’on ne voit pas vraiment. En meubles et construction, je me suis retrouvé à faire un coffre à bijoux.
Côté écriture, j’ai fais une liste de toutes les aventures prochaines de Joslo. J’ai décidé de faire de courtes histoires à la place d’en faire une seule. Mon premier récit devrait s’appeler «Pour échapper à Piropointe», «La poursuite infernale» ou «Danger», «Sauve qui peut»... En tous cas on verra en temps et lieux. J’ai hâte de finir une de mes histoires et de la publier avant que quelqu’un me vole mes idées. J’ai l’étrange projet de battre les succès de tous les temps, de tous les autres livres ou émissions de télé comme : Goldorak, Bob Moran, Doc Savage, Cosmos 1999 ou même... La guerre des étoiles.
En attendant, j’ai gagné le concours du meilleur conte de mon école (ou plutôt de mon niveau) : «Gérardon et les deux crabes magiques». En principe, j’ai été aidé par deux copains, Charles et Roger; en réalité, mis à part les belles descriptions de sirène de Roger, je l’ai écrit tout seul. Une fille de la classe avait été chargée de le taper à la dactylo (elle suivait des cours) mais je dus le recommencer moi-même car il manquait des mots, des lettres, des phrases (elle ne suivait pas des cours pour rien). J’y ai donc mis du temps, le produit final comptait 23 pages.
* * *
Le plus drôle, c’est que José n’a jamais revu la copie dactylographiée à la sueur de son front. Il ne lui reste que le brouillon. Sa mère, quelque peu parano, s’imaginait que la prof l’avait gardée pour lui voler ses idées… Mon maître insiste pour que je vous montre le résumé du conte au cas où vous pourriez remarquer si depuis cette année là, 1979, quelqu’un a fait fortune en plagiant sa création.
Résumé

C'est l'histoire d'un homme qui doit, par tous les moyens, trouver la baguette qui permettra de transformer une formidable sirène en douce et très séduisante femme qu'il aime. Lui et sa petite soeur devront donc entreprendre un intrépide voyage où ils devront combattre de redoutables ennemis. Des pirates, un lion, des serpents, des momies et un escadron de crocodiles ne pourront rien contre les pouvoirs maléfiques des deux crabes magiques qui aideront nos deux héros.Vont-ils réussir à parvenir jusqu'au bout de leurs peines ou vont-ils périr dans les crocs des gardiens de l’île aux trésors ? Si vous désirez le savoir, ne tardez pas plus longtemps, lisez ce formidable récit qui vous amusera tout un après midi. N'est-ce pas bien dit ?

***

Et il a eu droit à sa première lettre de félicitations et… de refus !

Le 13 juin 1979
Roger, José et Charles,
Gérardon et les deux crabes magiques m’ont permis de faire un beau voyage, au cours duquel j’ai pu apprécier le choix de vos illustrations et la clarté de votre écriture.Qu’il s’agisse de l’introduction ou des péripéties, vous savez faire preuve d’originalité et d’humour, qualités fort appréciables. Je vous en félicite et je vous encourage à participer à de nouveaux concours.
Félicitations à vous et à votre professeur. Bonne chance !
Le conseiller pédagogique en français au secondaire à la région centre.
Suzanne Martin.

Et une note du prof (ajoutée à la main sur la lettre):

J’aurais bien aimé que tu remportes le premier prix car j’ai trouvé votre conte fort beau et personnellement, il m’a beaucoup amusée. J’espère que tu continueras d’écrire d’aussi jolies choses.
Bonnes Vacances !
I. Gagné

21.11.05

Souvenirs

José ne se souvient pas de son enfance... encore moins de sa petite enfance. Ni de son père d'ailleurs. Il a essayé plusieurs fois de se rappeler. Il lui reste quelques flashs, comme celui de la petite voiture qui roule vers lui et qu'il relance vers une autre main qui la rattrape et lui envoie à nouveau... Mais il ne voit jamais ce qu'il y a au bout de cette main.
Il ne lui reste que des photos pour reconstruire ses souvenirs et son imagination pour leurs donner un sens.
Son père le tient fièrement et le présente à la caméra. Il s'imagine qu'à une autre époque son père l'aurait tenu plus haut et l'aurait baptisé "Simba". Sa mère le tient peut-être plus que le fait son père après tout, comme elle l'aura fait toute sa vie... ou comme il aurait souhaité qu'elle le fasse. Et elle n'a de yeux que pour lui... son père qui ressemble tellement à son frère.
Le noir et blanc lui donne l'impression que la scène se déroule dans un autre siècle. Et le miroir qui ne renvoi qu'une partie du visage de sa mère le pousse à penser que contrairement à
"Alice", le monde merveilleux restera toujours secret pour lui. Et il se demande bien qui peut prendre la photo, comme si en dehors des personnages connus, il n'y avait personne d'autre dans ce photo-roman.

Nostalgie

  • Se souvenir, voilà le premier pas vers comprendre.
    [Arnold Schoenberg]
  • Je suis nostalgique d'une enfance que je n'ai jamais eue
    [José]
    Dans : Autobiographie d'un journal intime

7.11.05

L'amour

L'amour c'est un rêve
Pour les malheureux
Et une joie pour ceux
Comme Adam et Eve;

Je sais qu'un jour
L'amour me viendra
Et repartira
Hélas pour toujours.

D'içi à ce temps,
Je m'habiturai
A veiller longtemps;

De nuit comme de jour
J'attendrai encore
Ce royaume d'amour.


José
(19/01/1979)

Ami(e)s d'adolescence

J'ai dormis pendant plusieurs mois avant qu'on recommence à me parler... Je m'étais pourtant fait tout léger pour que le vent soulève mes feuilles et me dévoile en partie... pour le tenter. Pour que son stylo-bille puisse continuer à me barbouiller frénétiquement. Je sentais toute sa tension, son énergie, sa fougue. J'avais hâte qu'il me parle des femmes...

Dans ma vie, je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. C'est vrai que j'ai eu Jean-Paul pendant un an (en 1976), mais en arrivant à la polyvalente nous nous sommes laissé tombé. Là j'ai Roger, un garçon qui veut devenir prêtre. Je ne sais pas s'il va réussir, mais jusqu'à maintenant la chance est de son côté. Depuis le 6 septembre 1977 qu'il se tient avec moi, depuis la rentrée, parce que nous devions partager un casier avec quelqu'un. Il y a eut aussi Donald, un très bon dessinateur spécialiste dans les monstres. Mais des filles; on dirait que ça ne marche pas. De toute manière, elles sont rares les bonnes filles à l'école. Une seule m'a touché, Manon. Une autre aussi, Céline. Elles étaient très belles, très bien, mais je ne pouvais rien faire. Je n'osais même pas les approcher.

Hors de l'école, il y en avait des gentilles. Suzie est l'une de ces dernières. Je l'ai rencontré à un camp de vacance familial en 1977. Nous avions eut du plaisir dans les bois. Le camp était mal organisé, alors nous nous occupions nous même. C'est elle qui
me fit danser pour la première fois. C'était "When I need You", de Léo Sayer, mon premier slow. Nous devions nous revoir après le camp, mais le projet a tombé à l'eau et je l'ai oublié. De toute façon elle avait 16 ans et moi 13.

Au camp, il y avait aussi un garçon qui m'impresionnait. Il s'appelait Marcel. Fort, bien bâtit, j'aurrais aimé être comme lui. Il avait un problème particulier, il se frappait longtemps la tête contre ses oreillés pour s'endormir. Nous nous sommes revues pendant le congé de Noel, lorsque sa mère nous a donné des habits de moto-neigiste que nous portons encore en 1979.

Depuis que je l'ai revu pendant les vacances de Noel 1978, celle qui me trouble le plus et pour qui je pense ressentir le plus d'amour, c'est bien elle : France. Une très belle fille aux cheveux roux. Avec des petites taches de rousseurs dans la figure. Un sourir que j'aime bien. Un rire dont on ne se lasse pas. Je l'aime vraiment. J'ai même souhaité déménager près de chez elle à Saint-Antoine sur le Richelieu. Je rêvais encore, il y a tout juste trois jours, que j'allais à l'école avec elle. Je pleure souvent à l'idée que je ne pourrai jamais habiter la campagne avec elle. J'ai même planifié d'aller à la campagne à toutes les fin de semaine en autobus avec ma soeur, mais Colombe avait des cours de danse le dimanche. Je ne peux y aller tout seul, que vont penser ma tante et mes cousins ? Et les frères et soeurs de ma bien aimée, cousins de mes cousins.

Ca serait intéressant d'aller habiter là-bas, car je ne suis pas le seul à aimer la campagne, il y a aussi ma soeur. Elle, c'est Sylvain qu'elle aime bien, le frère de France. J'aime encore cette fille à la voix d'enfant même quand Colombe me dit qu'elle a déjà embrassé mon frère Serge. Ma soeur avait appris ça un soir qu'elle était allé garder des enfants avec France. Auparavant, France nous avait demandé pourquoi mon frère ne venait plus à la campagne avec nous. Nous lui avions dit qu'il avait des problèmes avec sa blonde. Lorsqu'elle alla garder avec Colombe, elle en profita pour lui demander qui était la blonde de mon frère, en lui explicant qu'elle l'avait embrasser un soir sous les tunels de leur chateau de neige. Colombe lui dit que Louise était une fille placé en foyer nourrissier qui avait beaucoup de problèmes. Plus tard, France parla de moi. Elle demanda à Colombe si je l'aimais vraiment. Colombe répondis qu'elle ne le savait pas. Mais elle ajouta que si elle était à sa place, elle me choisirait à la place de Serge, car elle connait bien toutes les stupidités dont il est capable. Mais Colombe ne savait pas comment il était avec ses amies. France avoua qu'elle ne savait pas si elle aimait Serge. Cela m'a donné de l'espoir, j'ai même pensé un moment que les ennuis de Serge et de Louise allait m'aider dans mes amours. Là, au moins, il ne pense pas à France. France voulu nous écrire des lettres à tous les trois mais Colombe ne voulu pas lui donner notre adresse. Elle considérait que Serge avait assez d'embêtement avec sa blonde qui se sauvait constament du foyer où elle était placée.

Je suis encore une fois reparti sans pouvoir l'embrasser. Pourtant, à un moment donné, j'aurais pu le faire. Nous étions seuls tous les deux dans les tunels de neige. Il faisait noir. Elle était à deux pas de moi, j'avais son souffle dans mon visage. Je ne donnais pas encore mon premier baiser. Je suis retourné chez moi, triste à en mourir. Je me suis confier à Dieu et il m'a consolé. J'ai arrêté de pleurer toute suite après lui avoir parlé. J'ai confiance en lui car il m'a souvent aidé. Cependant, je crois que je ne le remercie pas suffisamment, car je ne vais pas souvent à la messe. Mais, par contre, mon professeur a déjà dit que l'on pouvait le remercier à travers ce que nous faisons pour les autres.

Pendant ce temps, j'ai terminé le brouillon de mon histoire et je la recommence au propre. Je l'ai écris et illustré dans des cahier lignés et tapé à la machine sur des feuilles blanche. Pour mes dessins, je m'aide avec des photos d'hommes et de femmes. J'ai même fait des femmes nues dans mon histoire que je cacherai dans le livre pour enfants. J'ai déjà des tas d'idées en tête pour d'autres récits de science-fiction.

Nous sommes aujourd'hui le 20 janvier 1979. Je suis chez ma tante Martine (une cousine de ma mère). Je vais me coucher et demain je pourrai peut être voir France.
Je suis venu tout seul, mais pour une bonne raison. Je suis venu faire du ski avec la familles de Jacques le maris de Martine. Son père m'a tout de suite reconnu. "Le baquet", m'appela-t-il. La soeur de Jacques me prenait pour mon frère, mais quand elle me reconnu enfin, elle s'écria: "Ah! C'est toi le petit blond". Cela faisait environ dix ans qu'elle ne m'avait pas vue. "C'est toi qui cherchais le trotoir". Imaginez-moi, en pleine campagne refusant d'aller jouer avec les autres parce que je ne trouvais pas le trotoir.

Finalement je n'ai pas pu voir France, car elle n'avait pas de ski. Je revins chez moi triste et déçu. Je pu terminer un de mes plans de maison. Il s'agit d'une grande maison avec une picine recouverte d'un dome, deux pièce en demi lune recouvertes de carreaux vitrés et une chambre ronde avec un toit souvrant sur un dome de plastique transparent laissant voir les étoiles, pour ma femme et moi. J'ai fais aussi une autre petite cabane de 25 pieds, au cas où je gagnerais un petit montant et que je pourrais aller vivre à Saint-Antoine.

C'est après m'être fait traité de "baquet" que j'ai réalisé que je ne vous avais rien raconté de mon enfance. Je vais donc essayé de le faire, plus tard...

Juillet 1978

Je suis né un 2 juillet, vers la fin de l’après midi. Mes premiers balbutiments étaient confus, comme mon père ...

Bonjours! Je m'appelle José, un gros garçon qui aime rire mais qui travaille quand même très bien à l'école ; car aujourd'hui, j'ai 13 ans. Aujourd'hui, le 2 juillet 1978, j'ai décidé d'écrire ma vie...

Je suis né à Montréal sur la rue Chambor; pour ceux qui ne sont pas au courrant : Montréal se trouve au Canada, dans la province de Québec. Je suis le fils de Carmen et de Roland, et frère de Serge et de Michel (qui n'a pas eut de chance et est décédé à l'âge de huit mois, quelques années avant la naissance de Serge). Mon frère Serge n'a que deux ans de plus vieux que moi.

D'années en années, je grandissais, toujours devancé par mon frère... Le 13 septembre 1967, lorsque j'avais trois ans, mon père meurt d'une insufisance cardiaque globale. Un peu plus tard, ma mère accouche d'une petite fille qui fut baptisée Colombe. Peu après, nous nous sommes retrouvé au 4320A DesÉrables, un très grand logement dans un deuxième étage.

A l'âge de dix ans, je commençais à m'interresser aux bandes dessinées. J'en commencais, mais j'en finissais jamais. Toute fois, un bon jour, j'en terminai une que j'intitulai: "Le voyage fantastique de Guy et de Sylvie". Bien sûr je ne dessinais pas très bien, surtout en ce qui concerne les femmes. C'est ce qui me donna le gout de faire une bande dessinée en inventant des hommes et des femmes masquées. A peine ais-je commencé que je me suis arrêté, trouvant cela trop long. Je vais quand même vous présenter les personnages que javais nommer "Les dix super héros de la
loi".

Leur chef se nomme Joslo. Un nom que j'ai composé à partir de mon nom. Avec son casque électronique, il est le plus grand savant de l'univers. Grace à ses ailes et ses réacteurs, il peut voler à la vitesse d'un jet supersonic. Et il est assez fort pour lever un bébé éléphant. Son meilleur ami, Pointo, est un homme aux poings d'acier qui peut détruire un mur de béton. Il possède aussi des ailes et des réacteurs tout aussi puissant que ceux de Joslo. Puis vient Beaux-Yeux, une très belle fille qui peut nous faire faire n'importe quoi avec ses yeux superbes. Elle connait une nouvelle façon de voyager. Si elle veut se rendre aux Indes par exemple, elle n'a qu'à regarder une image, un livre sur les Indes, et grace à sa pensée, elle s'y retrouve instantanément... Puis il y a Bâton, l'homme qui à l'aide de son bâton peut faire n'importequoi: jouer au billard, au golf, au tennis, au tire, etc. Le cinquième personnage s'appelle Savat, l'homme qui peut détruire un mur de béton en lui administrant une simple savat. De plus, ses botinnes spéciales lui permettent de tirer des coups de feu. Un sixième personnage porte le nom de Transport. Cet homme, grace à ses longues antennes peut se transformer en n'importe quelle chose: un char d'assaut, des souliers, un sous-marin, un soutiens-gorge, un parapluie, etc. Il y a aussi Carra, qui à l'aide de sa carabine peut tirer des tas de chose, comme du feu, de l'eau, des flèches, des balles, des obus, etc. Un autre, bien armé, se nome Cowboy. Il possède six puissantes armes: Son chapeau lui permet de voler comme un hélicoptère, son foullard une fois mouillé peut mesurer mille pieds, un révolver avec une portée de tire d'environ cinq miles, un fouet autonome qui peut aller étrangler la cible choisi ou qui peut aller chercher de l'aide, un couteau qui peut se multiplier et servir d'arme à feu ou de bombe, et finalement ses bottes qui peuvent lui servir de crochet d'alpiniste ou de hache. Les deux dernier personnages sont Fort et Changeur. Fort est le coloste qui peut transporter une maison complète sur ses épaules pendant quelques semaines; Changeur est un être qui peut se changer en n'importequel des neufs autres super héros de la loi.

Lorsque j'ai commencé à trouver cela trop long, je me suis mis à écrire des histoires, ce qui m'a permit de faire des dessins plus compliqués en me concentrant sur un seul à la fois. Ma plus longue histoire que j'ai commencer date du 12 décembre 1977.

Dans ma jeunesse, je n'ai pas seulement fait des bandes dessinées, car un de mes passe temps favori a toujours été de faire des plan de maison. La plus belle maison que j'ai imaginé est nul doute celle en forme de trèfle comprenant une piscine et une
patinoire.

Mais mes passe-temps préférés resteront toujours faire des dessins et écrire mon histoire. Même quand j'allais à la campagne, j'amenais mon histoire, mon grand roman. Cependant, je n'avais pas le temps d'écrire car je m'amusais trop bien. L'été, j'allais au parc La Fontaine ou à l'île Sainte-Hélène, et quand je revenais, je sautais dans mon histoire.

Mais aujourd'hui, le 2 juillet 1978, je ne suis pas allé à la piscinne Fullum du parc Baldwin avec ma soeur et mon cousin est à la campagne, je continu donc mon histoire car je suis un peu fatigué. Je suis rendue seulement au chapitre huit, parce que j'ai eu de la difficulté à me décider sur certain points de ma vie.

Félicitation

  • Les choses se déforment facilement quand on regarde en arrière.

    [Hermann Hesse] "Biographie indienne"

  • Vous croyez qu’on ne peut rien changer au passé ?
    C’est que vous n’avez pas encore écrit vos mémoires !

    [ Anonyme ]

6.11.05

Dialogue

  • N'es pas peur !
  • J'aimerais bien.
  • Qu'est-ce qui pourrait t'arriver de grave ?
  • Perdre ma réputation.
  • Quelle réputation ?
  • Merci, c'est gentil...
  • Je plaisante.
  • Y a pas de quoi plaisanter.
  • Voyons, ce ne serait certainement pas catastrophique.
  • Je pourrais salir mon image de professionnel...
  • Sérieux ?
  • Oui, on pourrait dire que je me révèle trop, que je sors du cadre éthique.
  • Et alors ?
  • Mes clients ne doivent pas avoir accès à des facettes de ma vie personnelle.
  • Parce que tu pense qu'ils n'y ont pas déjà accès chaque fois qu'il te rencontre.
  • Peut-être un peu mais...
  • Je pense que c'est même en grande partie ces petits aspects de ta vie qui les a attirés vers toi pour la première fois.
  • Tu crois ?
  • Oui, souviens-toi de celui qui a trouvé que t'avais l'air sympathique sur ta photo...
  • C'est vrai ! Et l'autre qui me sentait très humain en lisant un de mes textes de psycho.
  • Et l'autre qui avait entendu parler de toi comme d'un homme exceptionnel qui savait écouter...
  • Ça venait d'un client satisfait...
  • Avec qui tu n'avais utilisé aucune autre technique que celle qui consiste à être toi-même.
  • Tu as raison. Beaucoup de client apprécie mes qualités personnelles.
  • Je pourrais aussi te rappeler ta collègue qui te réfère une cliente, une cliente qui a perdu son père quand elle était jeune, parce qu'elle sait très bien que tu es passé par-là.
  • C'est vrai que je travaille toujours avec ce que je suis...
  • Et que tu te raconte constamment à tes clients.
  • C'est pour illustrer mes propos.
  • Oui, on peut dire que ta vie sert d'exemple, de modèle... à suivre ou à éviter.
  • Des exemples qui peuvent s'avérer thérapeutique...
  • Exactement ! Écrire ta vie publiquement peut être aidant pour bien du monde, y compris tes clients...
  • Je ne sais pas. Crois-tu vraiment qu'ils comprendront ?
  • Fais leur confiance.
  • Mais leur perception de moi va changer.
  • Ne change-t-elle pas tous les jours... à chaque instant ?
  • J'évolue... c'est vrai. J'ai bien évolué depuis ta naissance.
  • Oui. Et en commençant par parler de cette époque tu ne révèle pas grand chose de ce que tu vis maintenant.
  • Tu as raison, ma vie actuelle pourrait demeurer secrète... pour l'instant.
  • Bien sûr ! Tout ce que tu veux peut rester secret. Tu n'es pas obligé de dire toute la vérité.
  • Me suggères-tu de mentir ?
  • Non ! Rappelle-toi ce que disais Gilles Sénécal sur la communication avec les médias.
  • Ah Oui ! "Il faut dire la vérité... "
  • "... Rien que la vérité... "
  • "... Mais pas toute la vérité ! "
  • Tu commence à comprendre.
  • J'te signale que j'ai compris depuis longtemps que toute vérité n'était pas bonne à dire.
  • Je sais, je pleure encore les pages que tu as déchiquetées patiemment du bout des doigts le jour où tu as décidé que tu ne voulais plus que les gens sachent la vérité sur ta vie sexuelle débridée... :-)
  • Je ne le regrette pas.
  • Et tu ne regretteras pas non plus ce que tu t’apprête à faire avec ce blog.
  • Tu pense vraiment qu'on peut se raconter, sans tout dire, et que quelqu'un va s'y intéresser.
  • J'en suis sûr !
  • Même s'ils ne peuvent plus différencier le vrai du faux.
  • Justement ! Parce que tu auras laissé de la place à l'imagination.
  • Tiens, ça me fais penser à une phrase que j'ai dis un jour, ça ressemblait à une maxime connue.
  • Oui. Ça ressemblait à : "La science-fiction, c'est la goutte d'imagination..."
  • "... qui fait déborder le vase de la réalité."
  • Là tu parle José !
  • Merci Ti-Joe !