1.12.05

Yvan des conneries

Nous sommes maintenant le 23 juin 1979. La fête de la St-Jean ne tourne pas rond.
Serge essai d’attirer le monde avec sa musique sur le balcon, mais il y a des colonnes de son plus grosse au bout de la rue, près de Rachel.
Nous avons décoré notre balcon pour participer au concours. Les gens responsable des festivités étaient passé pour suspendre des banderoles avec drapeaux, d’un bord et de l’autre de la rue. Imaginez-vous que notre propriétaire a protesté et les a fait enlever. Ils ont donc changé la disposition des banderoles, ce qui laissait un vide évident à la hauteur de notre maison. Ma mère décida donc de faire sa propre banderole en utilisant tous les chiffons qui lui tombaient sur la main. Cela faisait très beau une fois installé. Évidemment, la propriétaire nous fit une de ses crises. J’essayai en vain de lui parler (j’étais le seul qu’elle écoutait habituellement). Tant pis, elle a encore passé pour une folle, les passants lui ont crié des bêtises... Du déjà vu. Ma mère ajouta encore plus de décorations au balcon, entre autre, un drapeau du Québec dessiné sur un grand drap blanc... l’horreur !

Durant la fête aujourd’hui, il se passa quelque chose de stupide entre ma soeur et mon cousin. Tout à commencé avec ma soeur qui dessinait sur le trottoir, en grosse lettre : "José Love France". Mon cousin Yvan, voyant cela, a voulu lui rendre la pareille en écrivant : "Colombe Love Steve". Ma soeur n’était pas contente parce qu’elle ne ressent rien pour son partenaire de danse sociale. Elle aurait préféré qu’il écrive la vérité : "Colombe aime Samuel" (le frère de France). Mais Yvan n’était pas au courant et il continua d’écrire partout ce qu’il pensait. Colombe essaya de l’ignorer en se concentrant sur le jeu de marelle qu’elle dessinait au milieu de la rue (la rue était fermée pour la fête). Évidemment, Yvan dû aller jusqu’à dessiner au beau milieu de sa marelle pour la faire réagir. Colombe piqua une crise et se jeta sur lui pour lui reprendre ou lui faire avaler sa craie. Plus grand qu’elle, il n’eut pas de difficulté à se dégager. Il lui donna un bon coup sur les lèvres pour ensuite utiliser sa plus grande force : courir ! Colombe le suivi, mais je l’arrêtai au coin de Delorimier et Marie-Anne. Le plus drôle : il a oublié son vélo chez nous.

Voilà que je pense à d’autres situations bizarres impliquant mon cousin Yvan. Il y a deux jours, ma grand-mère et ma tante, comme à leur habitude une fois par mois, nous ont envoyé des sacs de viandes et différents restes de nourriture. En fait, elles font cela lorsqu’elles vident leur congélateur, c’est supposé nous aider à rejoindre les deux bouts. Pourtant, la plupart du temps, nous en jetons les trois quarts parce que la viande pue et a mauvais goût. Ce jour là, nous avions été très surpris d’y trouver des chop de porcs et de gros steak. Yvan nous rappela pour nous dire qu’ils s’étaient trompés, que la viande était encore bonne et qu’il viendrait la chercher. Nous nous sommes empressés de la faire cuire pour nous régaler... pour une fois.

Par chance, nous commençons à être habitué avec cette famille. Plus jeune, chez ma grand-mère, Yvan mangeait des fraises directement dans le panier de ma grand-mère mais nous n’y avions pas droit. Selon Yvan, nous n’étions pas assez riche pour nous payer des fraises.
En tous cas, nous les connaissons maintenant, je pourrais vous en parler longtemps, mais je n’ai pas de temps à perdre, nous sommes en pleine préparation pour partir chez Martine... attendez, on m’appelle...

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